Appropriation locale
Pas de substitution aux acteurs locaux
Investissement dans l’expertise et les ressources humaines locales
Mise en commun des problèmes et solutions / Economies d’échelle
Intervention basée sur la demande / Partage des coûts
Approche participative
Coopération Sud-Sud
L’export comme facteur de modernisation
Relation structurée entre les opérateurs locaux de la chaîne de valeur
Accent transversal sur les jeunes et l’égalité des genres
Une approche durable basée sur 3 piliers : charte, formation et auto-évaluation
Ceci offre un cadre simple pour l’amélioration continue, en se concentrant sur l’analyse de cas afin que l’adoption de bonnes pratiques facilite non seulement l’accès au marché, mais aide réellement les fournisseurs à gérer des entreprises plus efficaces, plus rentables et plus résilientes. Ce cadre se compose de trois éléments centraux :
APPROCHE DU COLEACP AU BURKINA FASO
STRATÉGIE D’APPUI ET FILIÈRES
Stratégie d’appui (mise à jour en octobre 2021)
Sur base de l’état actuel de la filière horticole, des préoccupations et besoins des filières identifiés, des interventions passées dans le pays ou des contextes similaires dans d’autres pays où le COLEACP est intervenu, les axes d’interventions du COLEACP au Burkina Faso à travers ses programmes concerneront les éléments repris ci-dessous.
FILIÈRES
Filière mangue (marché d’exportation)
Depuis plusieurs années, la filière fait face à la problématique de la gestion de la mouche des fruits et ce, dans le contexte de la mise en place de réglementation relative à la santé des plantes de plus en plus stricte pour les produits importés dans l’Union européenne (directive phytosanitaire 2019/523 – entrée en vigueur le 01/09/2019). La réduction durable des interceptions de mangues pour cause de présence de mouche des fruits et donc le maintien du Burkina Faso sur le marché européen nécessite une intervention concertée des acteurs de la filière.
Dans ce contexte réglementaire qui touche l’ensemble des pays – y compris ACP – qui exportent de la mangue vers l’UE, l’intervention de FFM-SPS au Burkina Faso a prioritairement visé l’appui au développement du « Dossier mangue » et la mise en œuvre des procédures qui y sont décrites. Au Burkina Faso, un atelier de concertation public privé visant l’amélioration des systèmes de contrôle et de certification phytosanitaires a permis d’établir le plan d’action national pour la réduction des interceptions de lots de mangues dues à la présence d’organismes de quarantaine (mouche des fruits) dans l’UE. Sur cette base, les actions se sont concentrées depuis 2019 sur l’appui aux autorités compétentes nationales, à savoir la Direction de la Protection des Végétaux et du Conditionnement (DPVC), tout en s’assurant de la participation du secteur privé pour appuyer le développement des procédures nécessaires à la mise en œuvre de ce plan d’action, ainsi qu’au développement du « Dossier mangue », ceux-ci étant bien entendu indissociables.
Afficher plusMÉTHODOLOGIE
Les actions envisagées par le COLEACP/ Fit for Market au sein de la filière horticole seront organisées soit de manière transversale (en cas de gestion de crise SPS par exemple), soit de manière individuelle (accompagnement des entreprises dans l’amélioration de leur compétitivité par exemple).
Le volume d’activités d’appui dépendra du nombre de demandes émanant d’opérateurs de la filière horticole burkinabé. Mais on peut estimer qu’au Burkina Faso, selon les actions organisées dans le passé et selon les demandes d’appui reçues, les interventions du programme pourraient concerner :
- une vingtaine d’entreprises d’exportation et /ou de transformation de mangues – filière mangue fraîche et transformée – (19 demandes au 18/10/2021) ;
- l’interprofession mangue de manière directe et/ou à travers ses différents maillons – (1 demande au 18/10/2021) ;
- une organisation faitière paysanne (1 demande au 18/10/2021) ;
- quelques cabinets de prestation de services – (5 demandes au 18/10/2021);
- une structure publique « Organisation Nationale de Protection des Végétaux » – DPVC (1 demande au 18/10/2021) ;
- quelques structures liées au marché local, pour autant que celles-ci soient suffisamment organisées – filières maraîchères – (2 demandes au 18/10/2021).
Depuis mars 2020, et en raison de la pandémie COVID-19, le COLEACP a adapté son modus operandi et s’est organisé pour continuer à travailler tout en intégrant au quotidien les recommandations liées à l’évolution de la pandémie dans les différentes régions du monde. La sécurité des experts membres du réseau, ainsi que du personnel des membres et partenaires est la priorité du COLEACP.
Des ajustements ont donc été nécessaires au niveau des activités sur le terrain pour respecter les mesures de précaution liées au COVID-19.
Cela n’impacte pas directement les grands axes de la stratégie dans le pays mais justifie une adaptation des appuis, l’utilisation accrue des outils de vision conférence, et dans la mesure du possible, une digitalisation accélérée des activités de conseil et de formation.
PARTENARIATS
Au Burkina Faso, le COLEACP s’appuie sur un relais national, M. Edit Kabre, pour le suivi et la mise en œuvre des activités prévues par l’association et ses programmes d’assistance technique.
La recherche de partenariats permet d’une part, d’éviter la duplication des interventions et de favoriser l’utilisation la plus efficace possible des fonds des partenaires respectifs, et d’autre part, de répondre aux besoins exprimés par les acteurs des filières concernées, lorsque ces besoins se situent en dehors du cadre d’intervention strict du COLEACP, par exemple : l’amélioration des infrastructures et des aspects logistiques, l’accès aux intrants, l’accès aux crédits….
Plus particulièrement, dans le contexte de la problématique phytosanitaire que représente la mouche des fruits pour la filière mangue, le COLEACP a collaboré dans le passé avec le projet régional CEDEAO (PLMF) qui s’est achevé au mois d’août 2019. Entre la fin de ce projet (août 2019) et le démarrage du nouveau projet (SyRIMAO), un appui technique a été apporté par le COLEACP / FFM-SPS afin d’aider notamment le Burkina Faso à dimensionner et maintenir son système de surveillance national. Les échanges seront maintenus avec la cellule de coordination du SyRIMAO sur la mise en œuvre des activités de surveillance, celle-ci est en effet un aspect crucial du contrôle de la mouche des fruits des « Dossiers mangues » soumis à la DG Santé.
D’autres pistes de collaboration pourront être identifiées dans le cadre du protocole d’entente établi entre la CEDEAO et le COLEACP.
Dans le cadre de son Protocole d’entente avec la CEDEAO, le COLEACP identifiera d’autres pistes de collaborations avec le nouveau projet SyRIMAO, dans le cadre de la surveillance nationale et régionale notamment.